Longtemps le terme « sculptrice » fut considéré comme incongru. Seule Camille Claudel avait réussi, non sans douleurs, à se frayer une certaine notoriété dans le monde de la sculpture où les hommes régnaient en maîtres. Aussi quand Germaine Richier, née en 1902 à Grans en France, choisit d’étudier à l’école des Beaux- Arts de Montpellier, sa famille se montre peu enthousiaste. Mais rapidement, son talent lui ouvre les portes de l’atelier privé du déjà célèbre Antoine Bourdelle. L’originalité des sculptures de Germaine Richier, burinées comme l’écorce des arbres, lui vaut le prix Blumenthal en 1936.

Après la guerre, marquée par la violence et le désarroi des peuples, Germaine Richier crée d’étranges animaux hybrides en pleine transmutation. Participant à des nombreuses expositions, elle connait le succès de son vivant. Mais après sa mort en 1959, elle tombe dans l’oubli et l’ombre des immenses araignées de Louise Bourgeois. Depuis une quinzaine d’années, de nombreux musées lui accordent de superbes expositions.

Une sculptrice à connaître… que l’excellente conférencière Amélie d’Arschot fera revivre pour nous, en agrémentant sa présentation par la projection de nombreux documents.

Un drink de l’amitié offert par Les Amis du Zoute clôturera cette conférence.

 

Lieu: Pavillon du Zoute, Bronlaan 4 à Knokke-Heist.

Date: samedi 2 décembre 2023 à 18h

Prix: 20 €/personne