Après la Première Guerre mondiale, les femmes ont obtenu le droit de vote dans de nombreux pays parce qu'elles ont remplacé les hommes pendant la Première Guerre mondiale. Mais en France et en Belgique, elles ont dû attendre respectivement 1944 et 1949. Et pourtant c’est à Paris qu’est née la « garçonne », cette femme émancipée qui circule librement et s’habille à la mode. 

Parallèlement, de nombreux nouveaux mouvements artistiques émergent, comme le constructivisme, l'abstraction et le surréalisme. Les artistes belges y participent également.

Mais s’imposer comme femme artiste reste difficile. C’est ainsi que Marthe Donas (1885-1967) adopte tout d′abord le pseudonyme Tour d′Onasky, qui devient ensuite Tour Donas pour ne pas faire apparaître son genre dans son nom afin d’éviter les stéréotypes, comme celui selon lequel les femmes ne seraient pas capables d′atteindre l′abstraction... où Marthe Donas excelle !

Cette anecdote de vie, et bien d’autres encore, nous sera contée par notre excellente conférencière, Christiane Struyven, auteur d’un très beau livre «Moeten vrouwen naakt zijn om in het museum te hangen ?». Heureusement, dans nos régions la condition féminine a évolué positivement ces dernières années !

Lieu:  Fondation Ouwe Kerk Retranchement (NL), Dorpsstraat 16

Date: samedi 8 mars 2025 à 18h

Prix: 20 €/personne